dimanche 10 février 2008

Canard aux olives

Dans la même veine que le poulet-couscous, le canard aux olives.

Là, le problème, c'est surtout que le canard rôti, lorsqu'on ne l'arrose pas, il a tendance à être un peu dur et lourd à digérer. Alors j'ai décidé de le faire braisé, mijoté.

Donc, j'ai mis un oignon dans une cocotte, à faire revenir dans un peu d'huile d'olive. Puis j'ai mis le canard ficelé à dorer de tous les côtés.
Pour terminer, j'ai mis une carotte coupée en rondelles, une branche de céleri, un bouillon cube et un bocal d'olives vertes dénoyautées préalablement rincées.
J'ai couvert d'eau aux deux-tiers, j'ai mis un couvercle. Quand ça a commencé à bouillir, j'ai mis à petit feu (juste pour que ça "blebleute" comme nous a dit un jour un anglais... Ce mot n'existe pas en français, mais est néanmoins très évocateur... Vous aurez compris !) et nous sommes partis nous promener. En rentrant, j'ai mis quelques pommes de terre à cuire dans le bouillon, pour compléter.

Dégustation après 1h30 de cuisson... Excellent !
Le soir, j'ai dégraissé le bouillon, ajouté deux carottes, un navet, deux poireaux, 4 pommes de terre et à nous a bonne sou-soupe !

Poulet en couscous ou Couscous de poulet, au choix

Chez Guancama, Papa n'aime pas vraiment le poulet...

Ca, ça pose un problème, parce que les filles, elles, elles aiment ça. Bon, alors de temps en temps je fais quand même un poulet rôti, en plus le dimanche c'est très pratique, je le mets au four, je programme le-dit four pour qu'il démarre à l'heure convenue et puis on va faire un tour. Quand on rentre, le poulet est cuit ! Trop cool.

Mais je ne peux pas faire ça tous les dimanches... Alors je me suis dit qu'après tout, je pouvais peut-être faire un poulet pas rôti, pour changer. J'ai donc proposé de le faire en couscous.

La reine du couscous, c'est ma soeur. D'ailleurs j'espère bien qu'un jour elle me donnera sa recette et m'expliquera comment on fait un vrai couscous comme là-bas. Ceci dit, comme je ne le lui ai pas demandé, elle ne risque pas de m'expliquer !

Malgré tout, je me débrouille pas trop mal. Voici donc comment j'ai transformé mon poulet, avec quelques légumes et un peu de sauce tomate

Pour un poulet d' 1kg 1/2 environ
5 à 6 carottes
Quelques navets
1 courgette
1 oignon
Des pois chiches
1 brique de coulis de tomates
300 g de semoule couscous grain moyen

Epices :
Cannelle
Safran
Cumin
Paprika
Ras-El-Hanout (un peu, mais pas trop parce que les filles n'aiment pas le piment)
Gros sel
Origan

La veille, j'ai mis les pois chiches à tremper dans de l'eau

Dans la gamelle du couscoussier, j'ai fait revenir dans de l'huile d'olive l'oignon, les carottes et les navets coupés en morceaux, puis le poulet coupé en morceaux.
Une fois les morceaux du poulet un peu dorés (mais pas cramé, autant que possible), j'ai ajouté la sauce tomate, les pois chiches, les épices et j'ai ajouté de l'eau pour mettre à niveau.

Et voilà, à cuire pendant 1 heure et demie.
Ensuite, j'ai mouillé la semoule (rapidement puis égouttée) et je l'ai mise dans le panier vapeur du couscoussier. J'en ai profité pour ajouter ma courgette et j'ai laissé encore 20 mn environ, pour que la semoule cuise comme il faut à la vapeur.

Y a plus qu'à servir ! Avec un peu de harissa pour ceux qui veulent.
Bon appétit

La prochaine fois, j'essaie la poule au pot ou la poule au blanc ou... je ne sais pas encore !

Mousse au chocolat blanc

Celle-là, je la mets tant que j'y pense...

L'autre jour, à l'hyper-marché du coin, j'ai trouvé une tablette de "chocolat blanc à pâtisser"... Bon, je sais bien que les puristes diront que ce n'est pas du chocolat, mais j'avais bien envie de faire une mousse au chocolat blanc, les enfants adorent, en général.

Et là, sur le dos du paquet, une recette de mousse au chocolat blanc... SANS OEUF !

Très simple :

180 g de chocolat blanc (à pâtisser, donc)
au moins 20cl de crème fraiche (j'ai mis 33 cl de crème fraiche épaisse allégée)

Faire fondre le chocolat blanc au bain-marie
Une fois fondu mettre dans un saladier et monter en mousse au batteur électrique avec la crème très froide.
Mettre au frigo quelques heures.

C'est tout !
La prochaine fois, j'essaie avec du chocolat au lait.

jeudi 7 février 2008

OVNI musical

Les spectacles se succèdent à grande vitesse, en ce moment. Après un concert de musique bretonne (entres autres du kan ha diskan pour ceux qui connaissent) donné au théâtre par Annie Ebrel, native d'un petit village tout à côté de chez Mamy Bretagne, nous sommes retournés au théâtre mardi soir.

Au programme, soirée andalouse... Enfin, pas vraiment ! Scandalouse, c'était le titre. Il faut raconter un peu :

C'est l'histoire de quelqu'un qui a envie de créer une opérette... enfin, un espagnolade... Bref, un truc qui ne serait pas vraiment sérieux, qui parlerait de l'Espagne ou plutôt de l'idée que nous nous en faisons... Et qui décide d'en parler à un ami auteur et à un grand compositeur de musique de... jazz !

Résultat, un espèce d'OVNI musical, parce que pour ceux qui aiment le jazz c'est un régal, qui raconte l'histoire de quelques paumés ou ratés, c'est selon, en train de préparer une sorte de radio-crochet.

Il y a là la bouchère, le coiffeur diplômé (qui chante comme une casserole) amoureux de la précédente , l'ex-torero encorné boiteux et la pin-up... Là-dessus, survient une américaine du Visconsin ("ah ? Là où on fabrique la viscose ?"), habillée comme la Heidi de mes histoires d'enfant, qui se demande comme nous ce qu'elle vient faire dans ce trou paumé, à la recherche d'un chanteur ("qui fait se dresser les poils" comme elle dit) à qui elle veut faire enregistrer un disque...

J'ai bien ri ! Et pour vous, quelques tous petits extraits :
  1. La pin-up répète la chanson pour le "concorso"
  2. L'américaine débarque
  3. Le coiffeur dit à la bouchère qu'il veut l'épouser... elle ne veut pas ("il savait que ça ne servirait à rien... mais tant pis, il recommencera demain...")
  4. Final : l'américaine a trouvé son chanteur... qui meurt (ou fait semblant ?) à la fin de l'enregistrement