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jeudi 8 mai 2008

Retour d'une semaine de vacances

Voilà, ça y est, nous venons de rentrer d'une semaine de vacances en Turquie.
C'était génial...

D'abord, départ de l'aéroport à 15 km de la maison. Que demande le peuple ! Pas de voiture à louer, parking gratuit et même la possibilité de retourner à la maison chercher le doudou oublié (eh oui, à force de répéter à sa soeur qu'elle allait oublier son doudou, c'est Marie qui a oublié le sien... Sans commentaire)

Ensuite, que du bleu. Soleil, ciel bleu, 28° dans l'air, 20° dans l'eau (19 pour la piscine), pendant une semaine

Et puis, bel hôtel, très propre, très bien tenu, grande chambre, bonne bouffe, belle plage (pavillon bleu), grande piscine avec petit bassin pour les enfants.


Nous étions dans un coin à vieilles pierres... En voici un aperçu. Successivement, Side, Aspendos, Perge



Allez, retour lundi dernier. Et là...
Ben oui, bienvenue chez les normands !

dimanche 23 mars 2008

Nouvelle Zélande - N°1 - Avion, avion et encore avion

Septembre 2002 - Nous décidons d'aller au bout du monde, cette fois. En fait, c'est aussi l'occasion qui fait le larron, nous avons trouvé un billet d'avion vraiment pas cher, avec en plus la possibilité de faire escale aux Fidji quelques jours au retour !

La Nouvelle-Zélande, quand on habite en France Métropolitaine, c'est loin... Très loin, même. En fait, je crois que c'est difficile d'aller plus loin, parce que plus loin, c'est moins loin ! Il suffit de partir dans l'autre sens...


Donc, nous nous levons un jeudi matin, vers 8h30. Départ de Paris CDG prévu le soir, nous partons par Séoul. 10 ou 11h d'avion, je ne sais plus bien. On ne peut pas dire qu'on dort très bien dans les avions et nous n'avons plus 20 ans, dormir complètement tordus et ratatinés devient difficile. Bref, quand on arrive à Séoul, je ne sais même pas quelle heure il est, nous sommes crevés. Et dire que nous avons 5 heures d'escale... Le plus dur a été de ne pas s'endormir.

5 heures plus tard, nous repartons pour Auckland. A nouveau 10 ou 11 heures d'avion, je ne sais plus. Toujours pas franchement bien dormi. Arrivés à Auckland nous sommes samedi, il est environ midi (si, si, c'est bien ça, pas d'erreur). Là, nous sommes complètement décalqués ! Et comme nous savions que cela allait arriver, nous avons décidé d'enchaîner immédiatement sur un autre avion (...), pour nous emmener sur l'île du sud, à Christchurch. 3 heures d'attente, encore 1h 1/2 d'avion.

Enfin arrivés, nous sommes de vrais zombies. Il faut récupérer la voiture (ben si, quoi, on a loué une voiture, il faut bien la prendre, pas question de revenir à l'aéroport demain !), aller en ville et chercher un hôtel ou une chambre d'hôte. C'est chose faite vers 18 heures.

A cet instant, nous décidons de prendre une douche (après deux jours on en a bien besoin) et d'aller dîner. Normalement, dans les pays anglo-saxons on mange tôt le soir, ça devrait aller. Nous voilà partis un peu avant 19 heures au restau du coin de la rue.

La digestion me sera fatale... Après le dessert, en attendant l'addition, je m'endors carrément le nez sur la table... Le pire, c'est que je ne me suis rendue compte de rien ! Ce sont les talons de la serveuse qui me réveilleront :-)
Alors je dis que je crois qu'il est temps qu'on aille se coucher. Il est 21h, nous sommes debout depuis 48 heures

La Nouvelle-Zélande se mérite !

dimanche 2 mars 2008

Indonésie - N°2 - Bali : on déterre les morts

Septembre 1998

Comme je vous l'ai déjà dit, nous sommes en vacances en Indonésie. Après le mont Bromo, dont j'ai parlé ici et les galères des transports publics, évoquées ici, nous voici arrivés à Bali.

Nous choisissons de passer quelques jours à Ubud, au centre de l'île. Choix judicieux, nous sommes plutôt venus voir les temples, plus que les plages.

L'après-midi de notre arrivée, nous descendons dans le bas du village. Il y a une petite forêt et notre guide (du routard) nous dit qu'il y a des singes...
Arrivés sur place, stupeur ! Dans ce qui ressemble à un cimetière, des gens parlent, rient et surtout, défoncent les tombes !!

Bon, ça nous choque un peu, quand même. Dans nos traditions, on ne profane pas une tombe, n'est-ce pas ?
Quelques jours plus tard, en passant à l'office du tourisme, nous apprenons le fin mot de l'histoire... Voilà :

Dans les traditions balinaises, on se doit d'organiser une crémation pour les défunts, faute de quoi l'esprit des morts resteraient à rôder autour du village, ce qui porte malheur. Le seul problème, c'est qu'organiser une telle cérémonie coûte très cher... Alors, on enterre les morts... provisoirement. Quelques années plus tard, le village se cotise pour organiser une crémation de masse, pour l'ensemble des défunts qui n'ont pas eu le droit à une crémation "personnelle". C'est l'occasion de festivités qui durent presque deux semaines et commencent... par l'exhumation des corps... CQFD !

mercredi 23 janvier 2008

Récits de vacances - Indonésie

Certaines de mes amies me disent parfois que je devrais vraiment raconter mes souvenirs de voyage ici, tellement je les fais rire avec certaines anecdotes... Alors, après tout, pourquoi pas ? Je n'ai pas la prétention d'écrire aussi bien que certains auteurs de blogs que je suis régulièrement, mais pourquoi ne pas essayer ? Peut-être qu'après, je pourrai en faire un livre, on peut rêver !


En voici une pour commencer :

Septembre 1998 - Indonésie - Java.
J'ai déjà parlé ici du temps que nous avons eu lorsque nous avons voulu voir le soleil se lever au-dessus du mont Bromo, eh bien voici ce qui s'est passé après. Nous avions décidé d'aller à Bali. Donc, nous avons pris le minibus pour redescendre de nos montagnes, puis nous avons pris un bus en correspondance pour la pointe Est de Java, là où on prend le bateau pour Bali. Nous nous sommes installés à l'arrière du bus et puis, ma foi, nous avons attendu que ça se passe...



Tout d'un coup, grand coup de klaxon, puis le conducteur écrase le frein... Tous les passagers qui sont devant se lèvent et poussent de grands cris... Nous, à l'arrière, on ne voit rien devant, alors on se retourne... Et derrière, nous voyons :
  • sur la route, un vélo complètement écrabouillé (en patois normand, on dirait "minchi", c'est-à-dire réduit en bouillie)
  • émergeant du fossé, deux mains, puis une tête !
Pensez-vous que le chauffeur s'est arrêté pour voir si le gars était blessé ? Ou pour savoir si tout allait bien ? Ou pour faire un constat, vu l'état du vélo ? Pas du tout, il a continué, comme si de rien n'était.

Croyez-le ou non, nous avions prévu de louer une voiture et bien nous ne l'avons pas fait...